Le spécialiste du gigot bitume à Menton et la grande épopée / Part.2
La suite des aventures de Lulu et sa team à Menton pour l'organisation d'un gigot bitume mémorable.
L'arrivée sur le chantier
Mardi matin, remis de nos émotions de la veille, nous quittons notre hôtel en centre ville pour nous rendre sur le lieu de la prestation. Pour souvenir, nous avions laissé le camion et la remorque ici :
Impossible de descendre tout le matériel sur la plateforme sans se casser une cheville ! On réalise alors à quel point la prestation risque d'être compliquée. Mais ça c'était avant que tous les gars déjà présents sur le chantier viennent nous donner un coup de main. En moins de deux, le camion est entièrement vidé. Mais subsiste encore un problème : comment faire les allers-retours entre le camion, notre remorque et la plateforme ?
Apparemment, à chaque problème sa solution ! En moins de deux, des hanses sont passées sous la remorque et la grue vient tout simplement déplacer la remorque, sous nos yeux ébahis. Qui aurait pu prédire qu'après la journée galère d'hier, notre remorque se retrouve à voler au dessus d'un chantier ?
Certainement pas nous ! Et pourtant, voici les images improbables de ce moment :
Si de notre côté on était complètement ébahi (sauf Lulu qui avait déjà ça en tête depuis la veille), pour les gars du chantier, c'était presque monnaie courante. En effet, habitués aux chantiers exceptionnels avec des accès quasi impossibles, soulever une remorque à la grue n'est finalement pas si impressionnants ... Même si dans le remorque se trouvent : le fondoir de bitume qui pèse quelques centaines de kilos, les tonneaux pour le bar et tant d'autre bazar ...
Puis tant qu'à faire, après la grue, autant descendre tout le reste avec la grue et pour une fois, reposer nos bras ! Mais après le tour de magie, encore un problème nous chagrine : même si la plupart de l'équipement est en bas, la team a encore besoin d'accéder au camion pour la chambre froide et d'accéder au camion. A peine notre inquiétude énnoncée, une rampe /escalier est déjà en train de se fabriquer avec une pelletesue. Si c'est pas de l'efficacité, alors qu'est-ce que c'est ?
Au menu
Vers 12h30, ce sont une trentaine de personnes qui ont commencé à arriver au fil de l'eau sur le lieu du chantier.
Au menu : un soleil de plomb contre lequel il est difficile de lutter malgré l'installation de barnum et de parasols. Pour lutter contre la chaleur : tireuse à bière, citronnade, rosé et bar à sirop. Bizarrement, c'est toujours la tireuse à bière qui remporte le plus de succès !
C'est la formule l'audacieuse qui a été préalablement sélectionnée avec ses verrines pour l'apéritif accompagnées des planches de charcuterie, des quiches et des pizzas. Pour le plat, on reste sur le grand classique gigot bitume et gratin dauphinois. On enchaîne ensuite avec nos plateaux de fromage avant de terminer avec les miniardises et le café !
Si la team pensait que le gigot bitume aurait du mal à partir avec cette chaleur, elle n'a pas été déçue quand elle a vu des assiettes vides revenir pour une seconde tournée ! Beaucoup de novices mais finalement, un grand succès.
Après toutes ces péripéties, on peut dire : pari réussi !
Et vers 15h00, la team a tout remballé (à la grue bien évidemment) et quitté le chantier qui deviendra plus tard une jolie résidence. Pas sûr que les futurs occupants de la résidence imaginent une seule seconde ce qui ce sera passé dans le sous-sol où ils garent leur voiture !
A 20h30, la team est de retour à Beaucroissant, tout est débarassé et enfin : c'est l'heure de l'apéro ! Encore une journée bien active pour le Chaudron de Lulu et des souvenirs improbables pour la team.
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